jeudi 19 février 2009

I comme Icare : l'experience de Milgram

Un extrait du célèbre "I comme Icare" d'Henri Verneuil (1979). Y est décrite avec précision l'expérience dite "de Milgram" sur le rapport des individus à l'autorité et à ses symboles. Une fine approche de la force de ce que Weber appelait autorité légale-rationnelle , à voir absolument.



I comme Icare Milgram
envoyé par PPPlazaref


Certains diront que de nos jours, rares seraient ceux qui accepteraient le chercheur ès sciences humaines comme incarnation de l'autorité.

Se demander alors quelles sont les figures d'aujourd'hui qui l'incarnent, cette autorité, se demander qui, de par son statut et le lustre de sa fonction peut pousser l'individu, à défaut de lui faire inoculer des décharges électriques à d'autres individus, à bien des déviances, jusqu'aux plus humiliantes et aux plus extrêmes. Qui, par extension, peut faire passer ce qu'il dit pour parole d'évangile, du simple fait que c'est lui, armé des attributs qui font son autorité, qui dit.

Un indice:

mercredi 18 février 2009

Une drôle de trouvaille

Il y a, dans cet éloge du "qui bouge", dans la façon dont sont nippés les protagonistes, un petit quelque chose qui sonne Homo festivus, c'est clair. Mais il y a aussi une manière de filmer qui, allez savoir pourquoi, renvoie un peu au néoréalisme, voire, soyons fous, à Pasolini. Ajoutons à cela un brin d'humour, une ligne de basse séduisante, le plaisir jamais las de voir Lisbonne sous son beau jour, et le travail a quelque charme:

vendredi 6 février 2009

Incroyable

Amis des belles cordes...

... C'est ici que ça se passe: Du grand Menuhin à Oïstrakh en passant par Heifetz, ils y sont tous ou presque. Documentaire passionnant, et pour tout dire émouvant, où l'on approche ce qu'est le violoniste virtuose, où l'on devine tout le travail et tout le talent qui font la grandeur d'un génie et de sa musique.

mercredi 4 février 2009

lundi 2 février 2009

Interlude: Beijo de saudade



On sait qu'il y a les fenêtres, les cris aux fenêtres, le linge aux fenêtres.
On connait les touristes en pagaille, les épais bavarois, les tristes anglois, les francs vulgaires, les ibères qui rutilent.
On sait le mal que fait l'époque, on voit tout qui devient sucre, image et bruit.
On sait que pour vous aussi, tout n'est qu'une question de temps, tout va finir, c'est sûr.
Mais on n'oubliera pas la chaleur de vos rues.
On gardera en tête chaque recoin, chaque parfum.
On prendra le temps de s'assoir, on repensera à l'indicible, tout l'indicible de par chez vous.
Elle nous marquera au coeur, profond, violent.
Car on n'oublie jamais, quand on les a foulé, les pavés de la ville
La ville au bord du Taje.